Accueil


MERCI A TOUS LES PARTICIPANTS ET AUX INTERVENANTS

POUR CETTE VISIOCONFERENCE EXCEPTIONNELLE

du Dimanche 3 décembre 2023

Prochain rendez-vous le :

Dimanche 17 décembre 2023 à 19h

➤ Suite des négociations conventionnelles avec la CNAM

➤ Réalités et témoignages de l’exercice en secteur 3

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder à l’inscription
Les Dimanches du déconventionnement collectif de la Médecine Libérale

Combien d’entre vous ont déposé leur lettre de déconventionnement ?

2891

Déconventionnement collectif : Non cette action n’est pas dangereuse et ne pénalise pas les patients.

Pourquoi ?

Comment ?

Tout d’abord, elle est anonyme gratuite et on peut la stopper individuellement à tout moment.
Elle vise :
1/ à construire une force de lobbying comme jamais il n’y a eu afin d’imposer de vraies négociations, cette force tous les syndicats y compris ceux ne soutenant pas l’action en profiteront ( penses-tu que les négociations vont changer sur la forme comme sur le fond sans force de lobbying ?).
2/ cette action vise à atteindre territoire par territoire un fort nombre de médecins ayant posé leurs intentions ( c’est un pourcentage donc le fait que tu sois dans une zone où il y a bcp de médecins – ça existe? – ne change rien)
3/ cette action est transparente et nous revenons vers vous régulièrement pour vous dire quand votre gap territorial est atteint et si c’est le cas , si vous maintenez votre intention.
4/ cette action vise à aller voir les politiques une fois le nombre de 10 à 15000 médecins, atteint et de leur donner 2 mois pour mettre en place de vraies négociations où seront discutées les conditions d’une vraie attractivité de l’exercice afin que les médecins restent dans le système solidaire.
5/ cette action vise à permettre d’en finir avec l’inégalité construite face au secteur 2 aujourd’hui interdit aux médecins généralistes et donc de permettre l’accès au secteur 2 pour tous.
6/ cette action met à chaque instant la balle dans le camp des responsables politiques et de l’administration, mais si ceux là ne négocient pas, ne proposent rien pour rendre nos exercices enfin attractifs alors après les 14 à 18 mois de préparation et de temps de négociations nous sortirons co-llec-ti-ve-ment non sans avoir préparé les conditions de cette sortie, auprès de tous les porteurs d’intentions, et cette sortie collective et préparée sera faite de la somme des concrétisations individuelles de sortie (au top départ chacun garde la main d’actionner ou non son passage en S3).
7/ Cette action vise à imposer la fin du scandale du tarif d’autorité qui prive les patients qui consultent un médecin déconventionné de remboursement alors qu’ils cotisent et que ce médecin est diplômé et inscrit à l’ordre (la jurisprudence tient sur la rareté, plus de rareté elle tombe).

A celles et ceux qui se posent la question de l’égalité et du système solidaire je dis :
Vous n’êtes pas responsables de la hauteur de remboursement de vos patients, les politiques et l’assurance maladie oui !
Quand le gouvernement augmente les franchises sur les soins et frappent les cancéreux, les diabétiques, est-il solidaire?
Quand le gouvernement baisse les remboursements des soins dentaires est-il solidaire?
Quand il fait la chasse aux médecins et patients face aux arrêts de travail, est-il solidaire?
Quand le gouvernement autorise les parkings payants dans les hôpitaux publics est-il solidaire?

Enfin : nous sommes une profession épuisée, où les taux de suicides sont 2,5 fois supérieurs à ceux de la population, où 50 % des libéraux ont au moins un critère de burn out, où un interne se suicide tous les 18 jours. Une profession qui en euro constant n’a pas eu d’augmentation depuis plus de 30 ans, où le manque d’attractivité est tel que les jeunes mettent 8 à 10 ans pour s’installer. Où les conditions si on ne fait rien seront toujours plus dures et plus pourries pour toutes celles et ceux qui vont nous succéder et pour qui nous nous battons !
Nous en sommes là parce que nous avons laissé faire.
Nous en sommes là parce que nous avons laissé à d’autres la responsabilité de nos exercices.
Nous en sommes là à force d’individualisme et de renoncement.
Nous en sommes là pour n’avoir pas voulu nous battre pour les autres !
Se battre pour les autres c’est cela la vraie solidarité !

Ne jamais baisser les yeux !
Dire ce que l’on fait, faire ce que l’on dit.
Aimer la médecine et les médecins.
Mettre tout en oeuvre pour les protéger et donc protéger nos patients.
Voila pourquoi nous nous battons.

Posez vos intentions sur ce site !

Dr Jérôme Marty
Président UFMLS


Vous pouvez enregistrer votre INTENTION de déconventionnement.
Aucune lettre ne sera envoyée sans l’accord de l’auteur.
Le déconventionnement n’est pas irréversible.
Le but est de recueillir 15 000 signatures en 12 à 18 mois.
Vous pouvez écrire l’histoire de la médecine !


Retour sur les Assises du déconventionnement de la médecine libérale – communiqué de presse du 5 mars 2023

Assises du déconventionnement de la médecine libérale
© Copyright UFML Syndicat

L’UFML-S, syndicat représentatif des médecins, a organisé les 3 et 4 Mars 2023 à Paris les premières Assises du déconventionnement. Avec 700 médecins en présentiel, remplissant la salle, et plus de 1000 en webinaire.

Ces Assises sont un acte fondateur et, osons le dire, un jour historique. Les médecins qui y ont assisté, et toutes celles et ceux qui par centaines nous font la demande de leur retranscription vidéo, ne sont en rien des ultra-libéraux qui voudraient la mort du système solidaire, mais des médecins qui- et ces Assises l’ont montré avec l’évidence la plus grande- ne veulent plus travailler dans les conditions actuelles. Ils refusent simplement, et à juste titre, l’avenir qui leur est proposé, pour ne pas dire imposé.

Ces Assises leur ont permis de poser des mots sur des maux, leurs maux, d’exprimer à l’unisson leur vécu d’un système qui les broie, parfois jusqu’au drame, et leur volonté de ne plus accepter cette destruction. L’UFML-S invite politiques et administratifs à ne pas user de raccourcis méprisants à l’égard de celles et ceux dont ils ne connaissent rien de l’exercice, alors même qu’ils sont à la base de leur profond mal-être.

Les 1800 médecins présents ont abordé l’historique de la convention, entendu le témoignage de quatre présidents de syndicats représentatifs ( Avenir Spé-Le Bloc, FMF, SML UFML-S) et du collectif Médecins pour Demain sur ces négociations conventionnelles, qui n’ont jamais été des négociations, perçu toute la différence entre leur exercice et celui de consœurs et de confrères expatriés aux USA, au Royaume-Uni, au Luxembourg, en Suisse ou en Nouvelle-Zélande, au cours d’un échange en direct de leur pays d’exercice ou en présentiel. Ils ont reçu toutes les explications juridiques et économiques autour de l’exercice hors convention, au travers d’exposés et d’échanges avec juristes et médecins experts. Ils ont bénéficié de l’analyse précise et détaillée de l’économiste Frédéric Bizard sur l’échec des négociations conventionnelles et les solutions possibles de sortie de crise, ont abordé les questions assurantielles et de financement du secteur 3, et ont écouté les témoignages de consœurs et de confrères déconventionnés en France, avec qui ils ont pu échanger.

Les pièces du puzzle se sont ainsi imbriquées et c’est avec ferveur et enthousiasme, et en conscience, que des centaines d’entre eux ont concrétisé le lancement du déconventionnement collectif par le dépôt de leurs lettres d’intentions de déconventionnement sous constat de l’huissier de justice qui va garder celles-ci tout au long de cette opération.

L’UFML-S rappelle que l’action vise à permettre aux médecins de poser sous séquestre des intentions de déconventionnement, de cibler un seuil critique de médecins déconventionnés par territoires ou professions, de valider chaque seuil atteint par un retour vers les médecins concernés avec questionnement quant à leur maintien de participation, et de poursuivre l’opération sur plusieurs mois jusqu’à un seuil de 15000 à 20000 médecins, dont le déconventionnement, préparé en amont tout au long de l’opération, serait mis en œuvre en l’absence de volonté politique claire et concrète de relance de l’attractivité de la médecine libérale…

L’UFML-S rappelle que les médecins ne sont en rien responsables du remboursement des actes et de la modulation de celui-ci suivant le secteur d’exercice, alors que patients et médecins cotisent à l’Assurance Maladie, que tout médecin est diplômé, formé et inscrit à l’ordre des médecins. Ce scandale Franco-français devra prendre fin si des milliers de médecins se déconventionnent, l’UFML-S y veillera.

Alors que Madame Annick Morel va écrire le règlement arbitral qui devrait pallier la non signature unanime historique des syndicats, le gouvernement doit comprendre que nombreux sont les médecins qui n’acceptent plus la casse de leur profession et la mise en danger des patients comme d’eux-mêmes. En l’absence factuelle de reconnaissance, de respect et d’attractivité de leur mode d’exercice, les médecins français préparent, tout en conservant la priorité d’un système solidaire, leur libération du système qui les broie, en assurant une future médecine de qualité.


Thomas Fatôme a attaqué l’UFMLS par deux fois ce jour 27 février 2023.

Sur France Info et sur C à Vous sur France 5. Possiblement en mission commandée il va nous qualifier, qualifier Jérôme Marty d’irresponsable.

Nous le remercions, c’est notre meilleur attaché de presse pour les Assises du déconventionnement collectif du 3 et 4 mars.

“C’est assez grave de voir un président de syndicat de médecins appeler à se déconventionner… l’immense majorité des médecins est attachée à ce système d’assurance maladie !” Dit Thomas Fatôme.

On remarque que C à vous passe l’extrait jusqu’au bout où Jérôme Marty dit : « si l’on a 15 000 médecins qui veulent se déconventionner nous irons voir les responsables politiques en leur demandant qu’est ce que vous faites pour les garder ? » c’est le sens de l’action, vous tentez de manipuler l’opinion Thomas Fatôme.
Tous les médecins savent ce que vous faites.

C à vous du 27 février 2023

La carte ci-dessous vous montre que la France est un pays qui se place bon dernier des pays européens et parmi les pays en voie de développement en ce qui concerne la rémunération de l’acte médical ! Et ce n’est pas nous qui le disons mais un Cabinet d’Avocats américain spécialisé dans les erreurs médicales (Février 2022).

Open chat
1
Besoin d'information ?
Bonjour,
Merci de bien vouloir indiquer votre Nom et Prénom
...A bientôt